Coincé entre la fosse marine d’ Atacama et la Cordillère des Andes, au Chili, ce désert est le plus aride au monde. Il s’étend sur 1000 km jusqu’au Pérou et la Bolivie et atteint une altitude de plus de 4000 mètres.
D’une sécheresse absolue, le désert de l’Atacama ne possède aucune végétation à part quelques oasis, se situant à l’ intérieur des terres et plus en altitude. Pouvant recevoir quelques gouttes de pluie, les oasis sont cultivables à échelle restreinte. On y trouve certains animaux tels que les flamands roses, les lamas ou camélidés, les vigognes et autres espèces andines.
Merveilleuse étendue aux reliefs lunaires, le désert de l’Atacama est caractérisé par la présence de nombreux lacs de sel formés il y a plusieurs millions d’ années.
Partagé entre les dunes de sable, les volcans de plus de 6000 m et les oasis, la beauté principale du désert de l’Atacama réside dans les geysers. La nappe des geysers, située à plusieurs mètres de profondeur, rencontrant le magma de volcans, est portée à ébullition. Au lever du soleil, les fortes poussées de vapeur se creusent un chemin à travers le sol poreux. Ce spectacle est magnifique.
Le désert de l’Atacama abrite le projet astronomique ALMA, l’un des plus grands observatoires mondiaux. Son implantation en ces lieux est due à la sécheresse extrême de l’endroit et à l’absence de pollution lumineuse.
Les déserts, traversés par les populations nomades, ne sont généralement pas habités. Par contre, Antofagasta, la principale des villes côtières de cette région, est peuplée depuis 10000 ans. Les habitants, amérindiens descendants de la tribu des Aymaras, exploitent les mines de cuivre. Si elle ne vit pas du cuivre, la population pratique le commerce et le tourisme y est très prospère.
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