L’inégalité et les divisions sociales au Chili

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L’inégalité et les div...
Au cœur de l’Amérique du Sud, le Chili se présente comme une énigme socio-économique fascinante. Longtemps considéré comme le « jaguar » économique du continent, ce pays étroit étiré entre la Cordillère des Andes et l’océan Pacifique cache derrière ses impressionnants indicateurs macroéconomiques des fractures sociales profondes et persistantes. Le contraste saisissant entre le Santiago moderne aux gratte-ciels étincelants et les quartiers défavorisés qui l’entourent raconte l’histoire d’une nation profondément divisée. L’inégalité au Chili concerne les disparités économiques et sociales persistantes. En 2015, le pays affichait le quatrième taux de pauvreté relative aux revenus parmi les 35 membres de l’OCDE, après Israël, les États-Unis et la Turquie.
La Plaza Italia de Santiago pendant l'estallido sociale (explosion sociale) de 2019
Post pandemie, la pauvreté a augmenté dans le pays, et prés de 12% de la population vit sous le seuil de pauvreté et 4% dans la pauvreté extreme.
Post pandemie, la pauvreté a augmenté dans le pays, et prés de 12% de la population vit sous le seuil de pauvreté et 4% dans la pauvreté extreme.
Le contraste des classes sociales se définit dans les quartiers
Les fameux chicago boys, qui appliquèrent au Chili l'ultra-libéralisme prôné par Milton Friedman

Qu'est-ce qui caractérise l'inégalité chilienne?

L'inégalité sociale au Chili se définit comme un déséquilibre structurel dans la répartition des ressources, des opportunités et des services entre différents groupes sociaux, créant des écarts substantiels de qualité de vie au sein d'une même société.

  • Le Chili présente l'un des indices de Gini les plus élevés parmi les pays de l'OCDE, reflétant une distribution très inégale des revenus
  • 1% des Chiliens les plus riches concentrent près de 33% des richesses du pays
  • L'accès à l'éducation de qualité, aux soins de santé et aux retraites décentes varie considérablement selon le niveau socio-économique
  • Le système économique néolibéral implanté sous la dictature de Pinochet a créé un modèle de développement à deux vitesses

Ces données statistiques ne racontent qu'une partie de la réalité chilienne. Pour comprendre pleinement cette fracture sociale, il faut plonger dans l'histoire récente du pays, examiner les politiques économiques qui ont façonné sa structure sociale, et écouter les récits des Chiliens qui vivent quotidiennement ces disparités. Cette exploration nous permettra de saisir pourquoi une société apparemment prospère a connu en 2019 l'une des plus grandes explosions sociales de son histoire récente.

Comment le modèle économique chilien a-t-il créé cette société divisée?

Le paradoxe chilien trouve ses racines dans les transformations économiques radicales amorcées durant la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990). Sous l'influence des "Chicago Boys", un groupe d'économistes chiliens formés à l'Université de Chicago sous la tutelle de Milton Friedman, le Chili est devenu le laboratoire d'expérimentation du néolibéralisme le plus pur d'Amérique latine. Ces jeunes économistes, armés de théories libérales, ont orchestré une révolution économique sans précédent dans un contexte politique autoritaire où toute opposition était réprimée.

Ricardo Ffrench-Davis, économiste chilien respecté, explique que "le modèle chilien a généré une croissance impressionnante, mais celle-ci n'a pas 'ruisselé' comme le promettait la théorie. Au contraire, elle s'est concentrée au sommet de la pyramide sociale." Cette concentration s'est manifestée dans tous les aspects de la vie quotidienne des Chiliens. Le système de retraite par capitalisation individuelle, pionnier à l'époque, a créé d'immenses fortunes pour les administrateurs de fonds de pension tout en laissant de nombreux retraités avec des pensions insuffisantes. L'économiste José Gabriel Palma observe que "le Chili a réussi à créer une économie moderne et dynamique pour environ 30% de sa population, tandis que les 70% restants luttent pour accéder aux bénéfices de cette modernité".

Cette privatisation systématique des services essentiels – éducation, santé, eau, électricité – a transformé l'accès à ces ressources en fonction du pouvoir d'achat plutôt que du droit citoyen. Dans les quartiers aisés de Santiago comme Las Condes ou Vitacura, les écoles privées offrent une éducation de niveau international, tandis que dans les communes populaires comme La Pintana ou El Bosque, les écoles publiques souffrent d'un manque chronique de ressources. Ce système éducatif à deux vitesses reproduit et perpétue les inégalités d'une génération à l'autre. Un enfant né dans une famille aisée a statistiquement 60% plus de chances d'accéder à l'université qu'un enfant de milieu modeste aux capacités intellectuelles identiques.

L'exception chilienne : mirage ou réalité contrastée?

Pendant des décennies, le Chili a été présenté comme un modèle de développement pour l'Amérique latine. Sa croissance économique soutenue, sa stabilité politique post-dictature et sa réduction impressionnante de la pauvreté extrême (de 45% en 1990 à moins de 10% aujourd'hui) ont façonné l'image d'une "exception chilienne" dans une région marquée par l'instabilité. Les chiffres macroéconomiques racontent effectivement l'histoire d'une réussite : entre 1990 et 2019, le PIB par habitant a triplé, l'espérance de vie a augmenté significativement, et le Chili est devenu le premier pays sud-américain à rejoindre l'OCDE en 2010.

Pourtant, cette image flatteuse occulte une réalité plus complexe que la sociologue chilienne Emmanuelle Barozet décrit comme "un développement sans équité". Si la pauvreté absolue a reculé, la vulnérabilité économique reste le lot quotidien d'une large partie de la population. Environ 65% des ménages chiliens vivent avec un revenu mensuel inférieur à 850 euros, insuffisant face au coût de la vie particulièrement élevé des grandes villes chiliennes. Santiago affiche des prix comparables à certaines villes européennes alors que les salaires restent bien inférieurs.

Cette situation crée ce que les sociologues appellent la "classe moyenne frustrée" : des familles qui ont échappé à la pauvreté statistique mais qui restent extrêmement vulnérables aux chocs économiques. Un simple problème de santé, la perte d'un emploi ou le financement des études supérieures d'un enfant peut les faire basculer dans la précarité. Claudia Sanhueza, économiste chilienne, souligne que "cette classe moyenne vit dans la peur constante du déclassement, créant une société où l'anxiété sociale devient un phénomène de masse".

L'endettement chronique est devenu le mécanisme d'adaptation principal pour maintenir un niveau de vie décent. Selon la Banque Centrale du Chili, le niveau d'endettement des ménages a atteint 75% de leurs revenus annuels en 2019, créant une précarité financière structurelle. Cette situation alimente un sentiment d'injustice face à un système économique perçu comme favorisant une petite élite aux dépens de la majorité, sapant progressivement la légitimité du "modèle chilien".

L'"Estallido Social" de 2019 : quand la société chilienne explose?

Le 18 octobre 2019, une simple augmentation de 30 pesos (environ 4 centimes d'euro) du ticket de métro à Santiago a déclenché la plus grande mobilisation sociale de l'histoire récente du Chili. Ce qui a commencé par des évasions massives dans le métro s'est rapidement transformé en un mouvement national remettant en question les fondements mêmes du modèle socio-économique chilien. Comme l'expliquait alors un graffiti devenu emblématique sur les murs de Santiago : "Ce ne sont pas 30 pesos, ce sont 30 ans" – une référence directe aux trois décennies de politiques néolibérales maintenues après le retour à la démocratie.

L'ampleur et la diversité de cette explosion sociale ont surpris les observateurs nationaux et internationaux. Des millions de Chiliens de tous âges et classes sociales sont descendus dans les rues, transformant la Plaza Italia de Santiago (rebaptisée "Plaza Dignidad") en épicentre d'un mouvement sans précédent.

La sociologue Kathya Araujo note que "l'estallido a révélé que le malaise n'était pas limité aux classes populaires, mais traversait l'ensemble du corps social, y compris une partie significative de la classe moyenne supérieure".

Les revendications exprimées pendant ces manifestations illustraient parfaitement la multidimensionnalité des inégalités chiliennes : demandes de retraites dignes, d'un système de santé universel de qualité, d'une éducation gratuite et équitable, et d'une refonte constitutionnelle pour remplacer la Constitution héritée de la dictature. Le sentiment dominant était celui d'une dignité bafouée par un système économique qui traitait les citoyens comme de simples consommateurs, où la qualité des services essentiels dépendait directement de leur capacité à payer.

La réponse initiale du gouvernement de Sebastián Piñera, déclarant que "le Chili était une oasis dans une Amérique latine troublée" puis proclamant que "nous sommes en guerre", a exacerbé la colère collective. Les violations des droits humains documentées pendant la répression des manifestations ont ravivé les traumatismes de la dictature. Carlos Peña, recteur de l'Université Diego Portales, analysait ainsi la situation :

Le Chili a vécu dans l'illusion que son succès économique avait cicatrisé les blessures sociales, alors qu'en réalité, il les avait simplement masquées sous un vernis de consommation et d'endettement".

Les Chicago Boys : comment un groupe d'économistes a façonné l'inégalité structurelle chilienne?

L'histoire des inégalités chiliennes ne peut être racontée sans évoquer l'influence déterminante des "Chicago Boys". Ce groupe d'économistes chiliens, formés à l'Université de Chicago dans les années 1960 et 1970 sous la direction de Milton Friedman, a profondément transformé la structure économique et sociale du pays. Suite au coup d'État de 1973, ces jeunes économistes ont trouvé dans la dictature de Pinochet le cadre autoritaire idéal pour appliquer leurs théories néolibérales sans opposition politique ni sociale.

Sergio de Castro, l'une des figures emblématiques de ce groupe, a supervisé en tant que ministre des Finances une transformation radicale de l'économie chilienne : privatisation massive des entreprises publiques, dérégulation des marchés, ouverture commerciale agressive, et réduction drastique du rôle de l'État dans l'économie. José Piñera, frère de l'ancien président Sebastián Piñera et autre membre influent des Chicago Boys, a conçu le système de retraite par capitalisation individuelle qui allait devenir la marque distinctive du "modèle chilien" et être exporté dans de nombreux pays.

L'historien économique Manuel Gárate explique que "les Chicago Boys ont opéré une révolution capitaliste sous protection des baïonnettes, immunisés contre toute contestation sociale". Cette transformation économique s'est accompagnée d'un discours idéologique puissant qui a pénétré profondément la société chilienne : la réussite individuelle comme unique mesure du mérite, la méritocratie comme justification des inégalités, et la consommation comme marqueur de statut social.

Les conséquences de ces politiques ont été ambivalentes. D'un côté, elles ont effectivement modernisé l'économie chilienne, attiré les investissements étrangers et positionné le pays comme un acteur économique respecté sur la scène internationale. De l'autre, elles ont créé un système fondamentalement inéquitable où l'accès aux droits fondamentaux dépend largement du niveau de revenu. Le politologue Felipe Agüero observe que "le modèle chilien a réussi à créer de la richesse, mais a échoué à la distribuer d'une manière qui permette une véritable cohésion sociale".

Paradoxalement, les gouvernements démocratiques qui ont succédé à la dictature, y compris ceux de la coalition de centre-gauche "Concertación", ont maintenu l'essentiel de ce modèle économique tout en tentant d'y introduire des correctifs sociaux. Cette continuité fondamentale a conduit certains analystes comme l'économiste Alberto Mayol à parler d'un "pinochetisme sans Pinochet" pour décrire la persistance de structures économiques profondément inégalitaires dans un contexte formellement démocratique.

Existe-t-il des solutions pour réduire cette fracture sociale?

Face à l'ampleur des mobilisations de 2019, la classe politique chilienne a dû accepter l'ouverture d'un processus de refonte constitutionnelle pour remplacer la Constitution de 1980 héritée de la dictature. Cette démarche témoigne d'une prise de conscience : la réduction des inégalités au Chili nécessite des changements structurels profonds plutôt que des ajustements marginaux. Bien que le premier projet de nouvelle Constitution ait été rejeté par référendum en septembre 2022, le besoin de réformes substantielles reste une préoccupation centrale du débat public chilien.

Des économistes comme Claudia Sanhueza et Nicolas Grau proposent une refonte du système fiscal chilien, caractérisé par sa faible progressivité et ses nombreuses niches fiscales bénéficiant aux plus fortunés. "Un pays qui aspire à réduire ses inégalités doit se doter d'un système fiscal qui redistribue effectivement les richesses", affirme Sanhueza. Avec des recettes fiscales représentant environ 20% du PIB (contre une moyenne de 34% dans l'OCDE), le Chili dispose d'une marge de manœuvre limitée pour financer des services publics de qualité.

La réforme du système éducatif constitue un autre levier essentiel. Les gouvernements successifs ont tenté d'améliorer l'accès à l'éducation supérieure, notamment à travers la gratuité progressive des universités introduite sous Michelle Bachelet. Cependant, les inégalités se cristallisent dès l'enseignement primaire et secondaire. Mario Waissbluth, fondateur du mouvement citoyen "Educación 2020", souligne que "tant que la qualité de l'éducation dépendra du code postal et du revenu familial, le Chili continuera de reproduire ses inégalités de génération en génération".

Le renforcement de la protection sociale représente un troisième axe de réformes potentielles. Le système de retraite chilien, pionnier de la capitalisation individuelle, génère des pensions insuffisantes pour une majorité de retraités. Selon la Fundación Sol, le montant médian des retraites au Chili avoisine les 150 euros mensuels, bien en-dessous du seuil de pauvreté. Les propositions actuelles envisagent l'introduction d'un pilier solidaire plus robuste, financé par l'État et les employeurs, pour compléter le système par capitalisation.

Toutefois, au-delà des réformes techniques, c'est peut-être une transformation culturelle plus profonde qui semble nécessaire. L'anthropologue Alejandro Grimson observe que "le Chili doit passer d'une société où la valeur d'une personne est déterminée par son pouvoir d'achat à une communauté politique où la dignité humaine constitue le fondement du vivre-ensemble".

Voyager au cœur des contrastes : comment appréhender le Chili divisé?

Pour le voyageur curieux, le Chili offre une opportunité unique d'observer et de comprendre les manifestations concrètes des inégalités sociales dans un contexte latino-américain. Au-delà des circuits touristiques traditionnels centrés sur les splendeurs naturelles du pays – désert d'Atacama, Torres del Paine, île de Pâques – une exploration plus profonde permet de saisir les réalités contrastées qui coexistent au sein de cette société.

Santiago, capitale aux multiples visages, constitue un point de départ idéal pour cette découverte. Une simple traversée de la ville d'est en ouest révèle des mondes qui semblent appartenir à des époques différentes. Le quartier d'affaires de Las Condes, avec ses gratte-ciels ultramodernes, ses centres commerciaux luxueux et ses restaurants gastronomiques, incarne la réussite économique chilienne. À quelques kilomètres de là, les communes populaires comme La Pintana ou Cerro Navia racontent une toute autre histoire, celle d'une périphérie urbaine où les services publics demeurent insuffisants et où l'architecture même témoigne des inégalités structurelles.

Les marchés populaires comme La Vega Central offrent également une immersion authentique dans le quotidien des Chiliens ordinaires. Ces espaces vibrants, où se mêlent petits commerçants chiliens et immigrants péruviens, boliviens ou haïtiens, constituent des microcosmes de la diversité sociale et culturelle du pays. C'est souvent dans ces lieux que se manifestent le plus clairement la résilience et la créativité des classes populaires face aux défis économiques.

Valparaíso, avec ses collines colorées (cerros), permet d'observer un autre aspect des inégalités chiliennes. Cette ville-port jadis prospère, aujourd'hui en partie délaissée par les élites économiques, a vu émerger un foisonnement artistique et culturel remarquable. Les murales qui ornent ses ruelles escarpées racontent souvent, à travers l'art urbain, l'histoire des luttes sociales et des aspirations populaires. Comme l'explique le guide local Roberto Hernández, "Valparaíso est comme un musée à ciel ouvert où s'expriment à la fois la beauté et les contradictions de la société chilienne".

Pour ceux qui souhaitent approfondir leur compréhension des enjeux sociaux chiliens, des organisations comme Travolution proposent des expériences de tourisme communautaire dans des zones rurales ou dans des quartiers populaires urbains. Ces initiatives, souvent portées par des coopératives locales, permettent non seulement de découvrir des réalités méconnues mais aussi de contribuer directement au développement économique des communautés visitées.

Un horizon de possibles : vers un Chili plus équitable?

La compréhension des divisions sociales chiliennes ne doit pas occulter les nombreuses initiatives citoyennes qui œuvrent quotidiennement pour construire une société plus équitable. Des projets comme les "ollas comunes" (marmites communes) dans les quartiers populaires, ravivées pendant la pandémie de COVID-19, témoignent d'une tradition de solidarité collective qui persiste malgré l'individualisme promu par le modèle économique dominant.

Le secteur culturel chilien, particulièrement dynamique, joue également un rôle crucial dans la réflexion sur les inégalités. Des films comme "Machuca" de Andrés Wood ou "La Nana" de Sebastián Silva explorent avec finesse les interactions complexes entre classes sociales. La littérature chilienne contemporaine, à travers des auteurs comme Alejandro Zambra ou Lina Meruane, interroge les héritages sociaux et politiques de la dictature et du modèle néolibéral.

L'explosion sociale de 2019 a également donné naissance à de nouvelles formes d'engagement citoyen. Les "cabildos", assemblées citoyennes auto-organisées qui ont fleuri dans tout le pays, ont permis à de nombreux Chiliens de redécouvrir la délibération démocratique et l'action collective. Ces espaces ont favorisé l'émergence de propositions citoyennes innovantes pour repenser le contrat social chilien, au-delà des clivages politiques traditionnels.

Si les défis restent considérables, le processus constitutionnel en cours, malgré ses difficultés, témoigne d'une volonté collective de refonder les bases de la société chilienne.

Comme le souligne la philosophe Carla Cordua, "la crise actuelle, aussi douloureuse soit-elle, offre également l'opportunité historique de construire un Chili où la dignité humaine n'est plus un privilège mais un droit effectif pour tous".

En tant que voyageurs, nous avons le privilège d'être témoins de cette période charnière de l'histoire chilienne. Observer avec respect et curiosité les transformations en cours, dialoguer avec les Chiliens de différents horizons sociaux, c'est contribuer à une compréhension plus nuancée et plus humaine de ce pays fascinant. Car au-delà des statistiques et des analyses économiques, ce sont toujours des visages, des histoires personnelles et des aspirations qui constituent le véritable tissu d'une société.

Mark
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Mark incarne l'âme aventurière de Korke. Fort de sa connaissance intime de l'Amérique du Sud, il cultive une véritable passion pour ces terres qu'il arpente depuis des années, des sommets de la cordillère aux vallées secrètes.

Expert chevronné, il sait révéler les trésors insoupçonnés du Chili et de l'Argentine, accompagnant ses voyageurs vers l'essence même de ces destinations.

Passionné par l'art de vivre andin, Mark vous invite à explorer la richesse culturelle, historique et œnologique de ces terres d'émotion.