Arica, ville portuaire est à la pointe la plus septentrionale du Chili.
Anciennement rattachée à la première région de Tarapaca, elle est connue comme la ville de l’éternel printemps.
En octobre 2007. Arica est déclaré capitale de la quinzième région de Arica et de Parinacota.
Cette zone est occupée, dans un premier temps, par les chinchorros, un des plus vieux peuples de la terre. Arica se retrouve ensuite sous influence Quechua. En langue aymara, Arica signifie la pointe. On observe plusieurs variétés de géoglyphes dans sa région.
Les espagnols s’installent en 1536 et la ville est dépendante de la vice-royauté du Pérou. Arica est fondée en avril 1541. En 1855, le chemin de fer apparaît à Arica contribuant au formidable développement industriel de la ville. En 1868, Arica est partiellement détruite par un tremblement de terre de 8,5 degrés sur l’échelle de Richter.
En 1880, Arica est le théâtre d’affrontement lors du combat naval d’Arica et passe sous administration chilienne pour dix ans. En 1929, le Traité de Lima fixe l’appartenance d’Arica et de sa province à l’État chilien.
Le climat de cette région est influencé par les masses marines et par le courant froid de Humboldt.
De par sa proximité avec le Pérou, Arica est riche culturellement et historiquement. Plusieurs lieux méritent l’attention du voyageur.
Le Morro de Arica, rocher de 130 m de hauteur, possédant une place et un mirador, est déclaré Monument Historique National en 1971.
La Cathédrale de San Marcos de Arica, dont les plans sont dessinés par les ateliers de Gustave Eiffel au Chili, est déclarée Monument Historique National en 1984.
Enfin, la Casa de la Cultura, anciennement baptisée Douane d’Arica, est également dessinée par les ateliers de Gustave Eiffel.
Agrandir le plan