Les groupes côtiers, en contact avec la culture Tiwanaku, vont incorporer les figures religieuses tels que le Puma, le Condor, le Lama ou le Singe. Ces animaux déifiés sont très significatifs dans la mythologie andine jusqu’à aujourd’hui. Certains des leurs attributs sont utilisés pour la représentation de Viracocha pourvu de ces deux sceptres.
Il est le personnage central de la Puerta del Sol dans le centre cérémoniel de Tiwanaku, au sud du Lac Titikaka. Cette figure se représente sur les différents céramiques et tissus que l’on retrouve le long de la côte du Chili.
Cette figure était invoquée lors des rites de communications avec les divinités. Ces rites étaient présidés par un chaman ou un homme sage qui était le lien entre le monde matériel et le monde spirituel. Une des techniques utilisée par les chamans était l’absorption de stimulants ou encore d’hallucinogènes. On incorporait aussi la musique et la danse à ces pratiques cérémonielles. On usait du masque du puma pour personnifier la divinité et lui demander des services et des faveurs. On lui demandait par exemple l’amélioration de la production agricole ou bien encore la protection pour le bétail. Dans la culture andine, non seulement le travail physique et l’effort prime pour la réussite mais l’homme doit aussi offrir des cérémonies aux divinités afin d’augmenter la fertilité des sols ou l’abondance des diverses ressources. Dans la vitrine 10, vous pourrez admirer entre autre un superbe tissu à l’effigie de Viracocha, la divinité aux deux sceptres.
Ce texte a été réalisé comme support pour la visite du Musée archéologique du Valle de Azapa à Arica