Cette période est appelée Formatif Tardif et s’étend de 500 av. J-C à 500 ap. J-C..
Dans les vallées basses, l’agriculture se consolide et la vie de village se développe.

Par contre, dans l’Altiplano andin, des centres ayant une organisation sociale avancée se regroupent autour du Lac Titikaka, au sud de la Bolivie. Le fait d’avoir retrouver des empreintes iconographiques dans les régions des populations côtières témoigne d’une forte interaction avec les habitants des hauts-plateaux andins. Ces relations étaient surement régies par des accords économiques et politiques que nous ne connaissons pas à l’heure actuelle. Ces échanges s’observent dans l’élaboration des tissus que l’on peaufine et dont les terminaisons sont plus précises. Les bords de ces tapis sont colorés à l’aide de teintures variées. On retrouve des têtes humaines mais aussi des dessins bichromiques dont les couleurs sont contrastées et alternées. On voit apparaître de nouveaux outils comme les pelles permettant la perfection du travail agricole. On parfait aussi les armes et les instruments de chasse.
Les lieux de sépultures correspondent à des monticules de terre appelés tumulus. Les tumulus sont des tombeaux de 2 à 4 m de hauteur composés d’un mélange de terre et de plantes. À l’intérieur de ces tombes, on a retrouvé des corps recroquevillés, de côté mais aussi enveloppés dans des couvertures de fourrure et accompagnés de quelques offrandes.
Certains de ces corps ont été démembrés et décapités. Les têtes étaient d’ailleurs placées dans des mailles, ce qui correspond à l’iconographie de l’époque.
Ce texte a été réalisé comme support pour la visite du Musée archéologique du Valle de Azapa à Arica: