Le Chili possède les gisements de cuivre les plus vastes au monde. Le cuivre est présent en majorité dans le Désert d’Atacama. On trouve aussi du cuivre de qualité inférieure dans la Cordillère des Andes mais la principale mine de cuivre CODELCO, la Corporation Nationale du Cuivre se trouve dans le désert.
Les cultures atacaméenes et diaguitas utilisent déjà le cuivre du Désert d’Atacama. Les indiens surnommaient d’ailleurs les collines “payen” qui signifie cuivre. On croyait, en effet, que ces collines ou cerros étaient des fontaines de la précieuse matière.
Après la conquête des espagnols, l’exploitation du cuivre est une petite industrie de quelques vallées du Grand Nord Chilien. Par contre, au début du 19ème siècle, la production est majeure et en 1830, le Chili est le quatrième producteur mondial. Mais aux alentours de 1880, l’impact du salpêtre est tel que le cuivre tombe dans une période de décadence. L’exploitation du salpêtre est notamment plus simple et moins onéreuse.
Au début du 20ème siècle, des industries nord-américaines investissent dans les mines de El Teniente, Chuquicamata et Potrerillos. Les mines sont alors capables d’affronter les développements technologiques de certains procédés permettant l’extraction de cuivre dans des gisements de moindre contenance.
Le 21 décembre 1970, le président Salvador Allende nationalise le cuivre. Depuis lors, les différents gisements sont propriété de l’État du Chili.