Lors de son expédition colonisatrice, Pedro de Valdivia emporte avec lui une image de la Virgen del Socorro. Le conquistador et ses troupes attribue à cet icône le fait d’avoir résisté aux attaques d’indigènes. Après la fondation de Santiago, Pedro de Valdivia envoie une pétition au Chapitre de chanoines pour qu’on lui octroie une terre. Celle-ci sert à fonder un ermitage en honneur de la Virgen del Socorro. La pétition est acceptée.
On lui donne le terrain situé sur le bras sud du fleuve Mapocho, considéré comme une contrée lointaine et dangereuse. En 1554, le terrain de l’Ermitage del Socorro est donné à l’Ordre Franciscain. En 1572, commence la construction de l’église . L’Eglise de San Francisco est la construction architectonique la plus ancienne du Chili. Elle abrite le Couvent de l’Ordre.
C’est au début du 17ème siècle que l’on termine son édification. L’Église de San Francisco est constituée de murs de pierre, d’une tour, d’un toît à caissons, d’une sacristie et d’un coeur à stalles. L’église est l’oeuvre d’indiens sous la direction de frères religieux. En son antre, on construit deux cloîtres pour les religieux. Au cours des siècles, l’Église de San Francisco subit diverses secousses telluriques. Sa tour s’effondre à plusieurs reprises. La tour et l’horloge actuelle sont l’oeuvre de l’architecte Vivaceta en 1857.
L’église est composée de grands blocs de pierre que l’on peut encore observer. Le travail artisanal de moulures de la nef centrale est impressionnant. Le couvent abrite aujourd’hui le Musée Colonial. Sur ses murailles, on admire les 42 toiles qui narrent la vie de San Francisco. Celles- ci sont réalisées au Pérou, en 1684.
La Vierge del Socorro, objet de dévotion durant la Colonie, a résisté au temps et se trouve toujours sur sont autel.
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