La période voyant le fleurissement des seigneuries régionales s’étend de 1000 à 1400 ap.J-C.
Durant celle-ci, les populations atteignent leur plus grand développement basé sur une économie qui subsiste grâce aux ressources maritimes, à l’agriculture des vallées et des hauts-plateaux et à l’élevage des lamas et des alpagas.
Les villages et hameaux du long de la côte sont repliés dans des endroits stratégiques pour leur défense.

On les retrouve sur les flancs escarpés des collines ou sur les cimes de celles-ci. Ces hameaux possèdent des espaces conçus pour les activités domestiques, agricoles et cérémonielles. Dans les vallées des hauts-plateaux, se développe une agriculture de terrasse pourvue d’un système d’irrigation complexe. On y cultive principalement le maiz, le quinoa et les pommes de terre. On applique la technique de déshydratation des pommes de terre grâce au froid. Cette technique porte le nom de papa chuñu. Tous ces produits se rangent dans des endroits construits sur le sol ou sous le sol.
Dans les vallées côtières se concentre la production de piments, de maiz, de guayaba et coton.
Sur le littoral, on accède grâce aux différentes techniques à une variété de produits marins.
Le succès de ces différents systèmes d’exploitation permet à la Culture Arica d’être considérée comme une époque classique. En effet, la Culture Arica peut être considérée comme la plus importante de l’histoire pré-hispanique de la région.
Ce texte a été réalisé comme support pour la visite du Musée archéologique du Valle de Azapa à Arica: