Cette occupation s’étend de 1000 à environ 1470 ap.J-C.
Les royaumes et seigneuries postérieures à Tiwanaku vont essayer de maintenir une certaine stabilité politique et économique. Ils essaieront de contrôler la majeure partie des écosystèmes andins car ceux-ci leur assurent la gamme de produits nécessaires à leur subsistance.

Par exemple, sur les hauts-plateaux andins, on trouve énormément de camélidés qui offre une viande crue ou sèche (charqui) mais qui procurent aussi de la laine et aide au transport et à la fertilisation des terres grâce au guano. Les diverses sources de production de l’écosystème andin assurent à ces peuplades un maintien économique et sociale. Ce maintien permet également un système politique et économique d’échange de biens avec les autres communautés. C’est ainsi que les seigneuries la Culture Arica vont partager les espaces des vallées et des côtes avec des seigneuries de la région du Lac Titikaka. Par exemple, ils échangent leurs produits avec les cultures lupaca, pacaje et caranga. Les documents historiques attestent ces échanges qui influencent l’iconographie des céramiques.
Malgré cela, les conflits ethniques se développent dans un climat de tension sociale. Les pukaras, fortifications défendant les villages, témoignent de ces guerres internes et empêchent l’expansion démographique des autres seigneuries altiplaniques. Il devient donc difficile pour les populations côtières d’assurer leur production dans les hauts-plateaux.
Ce texte a été réalisé comme support pour la visite du Musée archéologique du Valle de Azapa à Arica: