Les géoglyphes sont des grandes figures d’art précolombien tracées au sol sur plusieurs centaines de mètres.
Présentes dans le désert au Nord du Chili, ainsi que dans le sud du Pérou, elles représentent des animaux, des figures humaines ou des dessins géométriques

un ensemble de géglyphes qui se trouvent au bord de la ruta 5, la route Panaméricaine qui traverse le désert d'Atacama entre Arica et iquique (Chili)
Un ensemble de géoglyphes qui se trouvent au bord de la ruta 5, la route Panaméricaine qui traverse le désert d’Atacama entre Arica et Iquique (Chili)

La technique est celle du remblayage et de l’ajout de pierres.
Pour l’archéologue tout comme pour l’ amateur, les géoglyphes constituent certainement un attrait majeur de leur périple.
Dans un premier temps, on découvre les géoglyphes du Cerro Unita, au nord-est d’Iquique. On y trouve le “Géant d’ Atacama”, dessin humanoïde de plus de 86 m de haut et d’ une superficie de 3000 mètres carrés.
Ensuite, les géoglyphes de Pintados, au sud-est d’Iquique s’ étendent sur une longueur de 5 km. Ils représentent hommes et animaux.
Les géoglyphes d’Azapa, individus à caractère “chamanique”, se situent à 4 km au sud-est d’Arica.
Enfin, les géoglyphes de la Vallée de Lluta, au nord-est d’Arica évoquent ses habitants.
Ces diverses manifestations d’art rupestre rappellent évidemment celles de la Vallée de Nazca au Pérou, non seulement pour la technique mais aussi pour les thèmes abordés. La fascination face aux géoglyphes tient surtout de leurs diverses interprétations mais aussi de leurs origines.
Nous retiendrons les théories archéologiques et magico-religieuses. Dans la culture incaïque, les géoglyphes représenteraient un immense calendrier astronomique.
On leur prête aussi un caractère rituel et religieux. Ces figures ont été associées au chamanisme. L’homme aurait dessiné ces formes pour qu’elles soient vues des dieux.
Quelque soit notre opinion, le doute subsiste et certains iront même jusqu’à y voir la manifestation d’individus d’autres mondes.